EVENT : La fête de la rose

Changement de décor au sein de Magix, la neige a pris place en cette journée si spéciale : la journée de la fête de la rose. Journée de paix interdimensionnelle, aucune querelle ou guerre n'est admise selon un traité signé par tous les royaumes.

La journée a tout juste commencé, organisée par tous les dirigeants de Magix, les maires, députés et la Loge, profitant de cette fête pour détendre les esprits échauffés suite aux évènements du bal. Venez vous détendre au sein de cette merveilleuse fête célébrant tous les amours existant.


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 So much love at the wrong time ☯ Deiris

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Troisième année
Eris Nirasa

Eris Nirasa

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MessageSujet: So much love at the wrong time ☯ Deiris   So much love at the wrong time ☯ Deiris EmptyLun 6 Juil - 14:14

So much love at the wrong time
Deimos & Eris
   
« The ultimate tragedy is when two souls share an amazing connection but meet when they aren't ready for each other - so much love, bad timing; destructive addiction.» - ootd  
Septembre 2002 - Magix

Alféa. École féerique rêvée, adorée; source de mille et unes hyperboles juvéniles mêlés à l'innocence enfantine. Alféa. L'institution chimérique à peine effleurer - par peur de rompre la féerie de l'ambition puritaine, dont-tu foulais désormais les couloirs. Alféa. Tu y étais désormais élève, officiellement, une fée en devenir. Le rêve se concrétisant, pierre après pierre, pas après pas. Adolescente qui, de ses ailes frôlait les nuages. En proie à l'une de ces joies intangibles, éprise d'un de ces bonheurs intelligibles - tu étais purement et simplement heureuse, Eris; rêveuse.

Extase euphorique peinant à être dissipé les premières semaines, tu débordais d'énergie - explorant les coins et recoins du château, à la recherche de tu ne savais trop quel secret, déambulant au sein des rues de Magix tous les soirs, participant à outrance aux cours qui t'étais délivrée. Véritable rayon de soleil immuable. Existence trouvant en une finalité adorée son sens, concrétisant ceux pourquoi tu t'étais battu jusqu'en cet instant présent - apaisant la peine d'avoir laisser ta mère sans un mot, seulement une lettre. Tu ris et tu souris, tu vis et tu existes; pleinement, effrontément. Audacieuse enfant.

« Bouge toi Eris, on va être en retard !»
Lamentation impatiente de ta colocataire, tu enfiles à toute vitesse ta seconde chaussure - traversant à cloche pieds votre chambre, attrapant ton téléphone à la volée. « J'te jure que je suis presque prête, attends-moi Kala !» Hurlée sans encombre alors que tu jettes un dernier coup d’œil à ta crinière - parfait, harmonie avec ta tenue : 10/10, t'étais présentable, tu pouvais sortir. « Et voilà, j'suis là et prête à me déhancher jusqu'au bout de la nuit !» Arabesques s'étirant en un sourire éblouissant, naissance d'un fou rire immuable partagé avec ta nouvelle amie. Insouciance dorée.

Escaliers dévalés à toute vitesse, silhouettes s'effaçant à l'horizon, souterrains audacieusement empruntés afin de gagner la soirée à laquelle vous aviez été conviés par la grâce de vos marraines. L'une de tes premières soirées, depuis ton entrée à Alféa - la première partagé aux côtés des garçons de Fontaine Rouge. Regard brillant, musique enivrante, tu manquas d'perdre ta marraine ainsi que ta coloc' à plus d'une reprise, tandis que vous fendiez la foule, trop occupée à admirer ce nouvel univers s'offrant à toi. Deimos. Uniques syllabes retenant ton attention, un instant au moins - le prénom qui t'extirpe à ta rêverie, innocent sourire offert alors que Théia - ta marraine, fait les présentations. « Enchantée, moi c'est Eris.» Arabesques étirées une nouvelle fois, joyeusement. Mots qui ne trouvent le temps d'être échangés, demoiselle arrachée à l'instant par sa colocataire - apparemment, c'était sa musique.

Instants défilants, sourires et rires marquant les minutes filantes, l'ambiance entrainante t'enivres. Finalement seule - tu avais perdu Kala sans vraiment savoir quand ni comment, tu la cherches du regard, un instant - sans grand résultat, émeraudes épousant les traits vaguement familiers. Deimos. Verres  happés à la volé, pas guidés par cette impulsivité adolescente. « Puis-je offrir un verre à Monsieur ?» Sourire narquois collé aux lèvres, second verre que tu lui tends aimablement - libre à lui de s'en saisir ou non. Arriviste dépourvu de la moindre gêne, tu l'abordes, l'accoste, sans précaution ni réflexion - t'avais pas vraiment envie d'te retrouver seule et c'était le premier visage à peine familier, reconnut, que tu avais aperçut. « Deimos, c'est bien ça ?» T'enquis-tu dans un naturel déconcertant, uniquement soucieuse de ne pas lui attribuer une identité qui n'aurait été la sienne. « Je suis la filleule de Théia, elle nous a rapidement présenté tout à l'heure.» Visage à demi-tourné, doigt désignant une silhouette au loin - ce n'était certainement pas ta marraine, mais l'intention y était. Tentative d'amorcé la conversation, puis qu'il ne te prenne pas pour une folle sortie de nul part connaissant pourtant son prénom. Unique désir de rencontrer, de sociabiliser, de profiter et de s'amuser.

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Cinquième année
Deimos Sunspear

Deimos Sunspear

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MessageSujet: Re: So much love at the wrong time ☯ Deiris   So much love at the wrong time ☯ Deiris EmptyMer 8 Juil - 2:50




So much love (at the wrong time)
I always wonder what crosses your mind
when your eyes meet mine.



C’est le début de la deuxième année. Année d’espoir et de liberté. Pour la première, Deimos était encore trop tendu, trop inquiet, trop anxieux. Et si ça se passait mal ? Si on reconnaissait Danaë, si on découvrait la supercherie, si elle était en danger ? Et si, et si, et si…

Mais il n’y avait pas eu de si. Tout s’était bien passé, c’en était presque irréel. Inespéré en tout cas. Pour l’instant, Deimos s’accorde très bien à voir sa jumelle en secret. Il a l’habitude, et même si leurs rencontres devaient se faire dissimulées, au moins ils avaient le loisir d’explorer de nouveaux endroits ensembles. Même si ça l’énerve de devoir se cacher, qu’il a envie de crier son affection pour elle au monde entier – pour l’instant, ça n’est qu’une petite étincelle de rage qu’il ravale aisément.

Une mécanique huilée s’était mise en place, loin de leurs parents et de Berstia, et cela faisait un bien fou au trio… en tout cas à lui, à tout le monde seulement en apparence. Parce qu’il ne sait pas ce qu’il se passe derrière les murs de Tour nuage et que Danaë et Demeter se détruisent lentement. S’il avait su… S’il avait su peut être qu’il n’aurait pas essayer de s’ouvrir, peut être qu’il serait resté dans la coquille de solitude avec laquelle il avait appris à vivre toutes ses années. Peut être que ça aurait mieux fini pour tout le monde. Peut-être. Tant de "peut-être".

Mais il ne savait pas, alors, cette à cette rentrée, il avait décidé de se commencer à se détendre un peu. Éventuellement se faire quelques amis qu’il n’avait jamais pu se faire avant. Profiter de la vie sans penser à ses responsabilités à chaque instant. Cette année il pouvait se permettre quelques instant de détentes. Se permettre, au moins un tout petit peu, de moins penser à ses sœurs, même si elle resteront toujours prioritaires. De penser un peu plus à lui.

C’est ça qui a amené à ce soir-là. Ce soir de septembre, où il sort avec ses amis. Avec une espèce de squad inter-école qui s’est formé entre son groupe de garçon de fontaine rouge et quelques fées de l’école d’à coté, mais aussi avec l’escouade de quelques uns de leurs filleuls. Ils ont deux ans de moins que Deimos, mais il s’en fout déjà un peu de convention sociale, alors ça ne va pas l’arrêter d’apprécier la soirée.

La fête est grande, assez pour perdre de vue ses compagnons peu après son arrivée. Mais avant ça, en premier, ils retrouvent leurs amies venues d’Alféa, font les présentations de ceux qui ne se connaissent pas. Théia, il la connaît, elle fait partie de son équipe. En revanche, il fait la rencontre d’une jolie nouvelle… Eris. Elle a les cheveux de deux couleurs différentes et un sourire pétillant. La musique change et elle se fait happée par ses propres amies et disparaît dans la foule, après un échange de regard électrisant.

Instant presque oublié alors que la soirée défile, que la musique, l’ambiance et l’alcool enivre un peu, petit à petit. Mais elle réapparaît soudain sous les yeux du jeune homme, deux verres à la main. Elle en propose un à Deimos, sans freins, sans barrières – et il apprécie beaucoup ça.

-Monsieur en serait très satisfait.

Il réponds avec la même fausse politesse qu’elle a utilisé, un sourire amusé aux lèvres, et attrape la boisson qu’elle lui tends. Il ne vérifie même pas s’il en aime le contenu… Parce que, plus que le verre, c’est la conversation qu’il accepte, qui capte son attention. C’est elle, intrigante et joueuse. Loin de la prendre pour une folle, il apprécie qu’elle soit venu vers lui. Il n’est pas très fort pour faire le premier pas en direction des autres, lui qui s’est toujours replié. Donc il la laisse continuer. Et d’ailleurs, elle a retenu son nom.

-Oui, je me souviens, Eris.

Le prénom lui est revenu immédiatement, dès qu’elle s’est avancé vers lui. Un joli nom qui colle bien à la jeune fille qui se tiens devant lui. Il porte son verre à ses lèvres avant d’ajouter :

-Théia ne l’as pas dit tout à l’heure, mais je suis le parrain de Johan. Il me semble que tu le connais, mais je n’en suis pas sûr hein.

Il a toujours son air rieur, parce qu’il est même sûr de ce qu’il dit, il sait qu’Eris et Johan ont déjà fait une mission ensemble. Mais il aime l’ironie et vu sa phrase d’introduction, la fée à l’air d’aimer aussi alors… Autant tenter sa chance, essayer de la faire rire. Les verres de cocktails qu’elle a ramené aideront sans doute. L’ambiance générale aussi, elle pousse à la détente, aux blagues, aux rires. Il fait encore chaud pour une soirée d’automne et c’est une belle nuit, une nuit dont il faut profiter.

Une nuit qu’il n’oublierait jamais.

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Eris Nirasa

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MessageSujet: Re: So much love at the wrong time ☯ Deiris   So much love at the wrong time ☯ Deiris EmptySam 11 Juil - 1:23

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Deimos & Eris
   
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Septembre 2002 - Magix

Liberté. Douce chimère enivrante, celle qui inhibe tes sens de fée en devenir - qui te rêve fée en ton avenir. Légèreté décadente, simplicité surprenante - l'insouciance resplendissante, l'innocence pervertit éclatante - loin des obscures teintes dont se teinterait son existence lors des mois ainsi que des années à venir. Arabesques s'esquissant en un sourire rayonnant offert à la volée, tu suintes cette vie qui te seras volée, la partage à outrance et t'en pares tel le plus précieux des atours. Rêve ayant animée et guidée ton enfance ainsi que les instants présents prenant vie, tu es la plus heureuse qui soit; optimisme juvénile immaculé.

Myocarde rythmé par l'effréné désir de vivre, de découvrir tout ce que tu pu manquer jusqu'à l'instant présent, tu es intenable; Eris. Attention porté ci et là, regard happé en un instant; maturité exacerbée délaissée et oublier - l'unique désir de t'fondre dans la masse, de n'être qu'une parmi tant d'autre. De celles que l'ont accepte plutôt que l'on rejette - l'besoin de trouver cette place, cette acceptation loin des aspirations et de l'exaspération que nourrissait ta matriarche à ton égard. Alors tu ris et tu souris, laisse les heures défilés aux côtés de ces amies que tu découvrais, te faisais. Subtilisais au temps l'indécence de bâtir ton existence qui jusque là fut régit par les désirs d'une mère étouffante, inquiétante.

Charmeur tempo des notes ambiantes, tu charmes l'effrontée liberté - celle que tu as si longtemps rêvée et idéalisée. Laisse cette vague chimère guidée tes pas et tes mots; insaisissable, brisant une à une ces chaines que ta génitrice glissa à tes poignets ainsi qu'à tes ambitions. Tu vis.

Tu vis.

Tu vis. Tu vis, lorsque tes pas te guident jusqu'à Deimos - aîné intriguant, captivant - insouciante demoiselle attirée et charmée par l'inconnu. Naturel déconcertant, tu fais fis des convenances sociales étouffantes - tout aussi étouffantes que les attentes de ta matriarche. Étrangère à ces mœurs qui ne sont tiennes, ordonné de trop pour correspondre à l'esprit libre que tu aspires à être - et que tu seras; liberté attisant ton malheur futur.

« Ce verre appartient donc à Monsieur désormais.» Espièglerie ancré au sein des prunelles, regard luisant d'un éclat singulier - amusé. Dérisoire politesse futilement provocante, radieux sourire gracieusement offert à l'inconnu se teintant de familière nuances - qui bientôt deviendrait connut, se muant en un indispensable à la finalité tortueuse. Verre qu'tu glisses contre le sien en une audace à demi-réalisé, trinquant à sa santé - votre santé. « En espérant qu'il soit au goût de Monsieur.» Indécente provocation perpétuée, semblable à une métaphore filée qui te charmes de trop pour y mettre un terme - amoureuse de l’espiègle provocation.

Je me souviens. Unique vérité attisant une charmeuse sensibilité. Il se souvenait. Il se souvenait de ton prénom, alors que vous ne vous étiez aperçu qu'un instant. Sensation étrangère enivrant tes sens, l'simple fait de pouvoir retenir l'attention d'un tiers quelques futiles instants suffisant à t'arracher un sourire éclatant, innocent - l'innocence de se sentir importante, de se découvrir digne d'attention. « Tu as une bonne mémoire - ou alors j'marque rapidement les esprits.» Effrontée, il y a pourtant l'incertitude au creux de ta voix, l'manque de confiance innocent qui trahit l'attention et la reconnaissance avec lesquels tu n'es  que trop peu familière. Tu apprivoiserais bien rapidement ces sulfureux délices aux côtés de cet inconnu; si seulement tu savais.

Gorgée de ton cocktail subtilement dérobée, alors que Deimos te confis être le parrain de Johan - consones s'imposant rapidement à tes songes, coéquipiers d'une mission entre Alféa et Fontaine Rouge réalisé quelques jours auparavant. L'ironie mordante du magicien qui t'arraches un sourire amusée, enjouée. Sensibilité à cet art subtile, à cet humour particulier, qui te soutires un rire éphémère. « Johan, hm... L'grand dadais toujours la tête dans un bouquin presque ? » L'air faussement songeuse - joueuse effrontée, tu mimes une courte réflexion, un instant, avant d'reprendre. « J'crois que j'ai du le croiser l'autre jour, ouais. Sans doute pour une mission, ou un truc du genre. » Nonchalance indécente dont-tu pares tandis que tu articules ces mots volontairement faux, négligés. Joueuse de la nouveauté. « Donc Monsieur est en seconde année au moins, pour être parrain ? » Joueuse intriguée.



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Deimos Sunspear

Deimos Sunspear

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MessageSujet: Re: So much love at the wrong time ☯ Deiris   So much love at the wrong time ☯ Deiris EmptyMer 15 Juil - 22:16




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Ça y est, les regards sont accrochés, les âmes aussi, encore remplie d’espoir qu’ils étaient à l’époque, tout les deux. Envie de liberté, envie de vivre, en dehors des carcans imposés. Tant de points communs qu’ils ne se connaissaient pas encore, qui les ont rapprochés… Tant de rêves et d’innocence.

Cette envie de se découvrir aussi, de trouver sa place, de se lier… deux cœurs grands ouverts qui n’attendaient que ça, presque.

L’ambiance était propice à la création de ses liens magiques, joyeuse et enchanteresse, du genre à pousser l’ouverture des plus timide, à ce que tout le monde se sente bien, si bien. Et Deimos est bien, face à Eris, face à son sourire et sa joie désarmante, dévorante, contagieuse. La joie de ceux qui n’ont pas encore assez souffert. Il entre dans la danse, elle rentre dans son jeu, ils discutent, ils rigolent – ils s’ouvrent l’un à l’autre.

-Monsieur remercie mademoiselle. Enfin, mademoiselle, mais peut être que tu préfères madame ? Dit-il en esquissant un sourire, en faisant une fausse pirouette, une parodie de salut avec son bras, celui qui ne tiens pas le verre. Peut être encore un peu trop théâtrale, à cette époque, un peu extravagant.Encore un peu lui-même.

-Tant qu’il est au goût de madame, c’est l’important ! (Il but néanmoins, comme pour prouver ses dires). Mais ça ne déplaît pas à monsieur donc tout va bien.

Il rit, il se plaît dans la situation, il a l’esprit pas tout à fait clair, mais pas vraiment embrouillé non plus – euphorie de pouvoir se laisser aller, un peu, pour une fois, de ne pas trop penser, de ne pas trop s’inquiéter. Ça n’est pas l’alcool, c’est un mélange de sensation, un légèreté auquel il n’est pas habitué.

-Sans doute un peu des deux, mademoiselle Eris.

Il note les détails, Deimos, il retient, surtout les mots – le moindre mot. C’est devenu comme une seconde nature chez lui, de devoir surveiller ses paroles et celles des autres, d’enregistrer chaque lettre de travers, de vérifier que le danger n’était pas là, que le secret était en sécurité.

Mais là, c’était loin d’être un danger, c’était loin d’aller de travers. C’était même plutôt l’inverse. Tout allait bien, tout allait presque trop bien. La soirée était belle, presque aussi belle qu’Eris, Eris et ses deux couleurs de cheveux, Eris et ses yeux pétillants.

Deimos aussi a les yeux pétillants, et le sourire au lèvre, et le sourire charmeur. C’est lui qui se laisse prendre au jeu cette fois, qui se laisse emporter dans ses petits jeux de séduction – mais pourquoi pas, après tout, quel mal cela pourrait-il faire ? Ça ne signifiait rien, ça ne voulait rien dire, ça n’était pas important. Juste un moyen de passer du bon temps. Ça lui était déjà arrivé plusieurs fois, après tout. Mais Eris – il y a un truc, un truc différent. Un truc en plus.

Elle est encore pleine, et entière, elle le happe, lui qui essaye d’être comme elle, lui qui essaye d’être plus que simplement le frère Sunspear, plus qu’une ombre dans la lumière de ses sœurs, ses sœurs qu’il l’aime et qu’il veut porter, mais dont la situation l’étouffe parfois. Mais ce soir, il n’y pense pas, à cette responsabilité, à ce poids ; ce soir il est lui-même, entièrement lui-même.

Il fait mine d’applaudir, se moque gentiment, fait une grimace pour montrer qu’il n’est pas sérieux – il est ironique, mais il ne veut pas blesser.

-Bravo, quelle fine observation !rit-il. Haha, tu as raison, je suis bien en deuxième année. Mais j’ai un an de plus, alors j’aurais compris si tu t’étais trompé et que tu m’avais pris un troisième année.

Il ne tient pas à continuer à parler de Johan – ça n’est pas qu’il n’aime pas celui-ci, au contraire, mais simplement, ce soir, il n’as pas envie de penser à lui, il veut se concentrer sur Eris, découvrir Eris. Peut être se découvrir lui-même un peu aussi. Il veut avoir cette impression qu’ils ne sont plus que tout les deux, pour toute la soirée – tant pis pour les autres, tant pis pour leurs amis.

C’est un instant trop intense et trop intéressant pour avoir envie de le partager, ou de le laisser filer. Il continue de boire son cocktail, il continue de rire, de faire l’imbécile, de faire de son mieux. Il réponds à ses intrigues, à ses questions, et lui il tente de deviner… Deviner comment elle fait pour être si lumineuse. Elle n’est qu’au début de sa première année, après tout – elle n’est pas encore tout à fait comme lui, pas encore qu’une partie d’elle-même. Mais il apprécie ça, il apprécie cette différence. Il apprécie de voir quelqu’un qui n’as pas encore été dévoré par la cruauté du monde comme les Sunspear. Et c’est peut être pour ça – peut être qu’il est tombé amoureux de l’Eris qui était encore entière, et que c’est pour ça qu’il a fini par s’éloigner de celle en morceaux qui avait besoin de lui.

Il avait besoin de quelqu’un qui n’avait pas besoin de lui... Il ne pouvait pas être là pour une personne de plus.

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Eris Nirasa

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MessageSujet: Re: So much love at the wrong time ☯ Deiris   So much love at the wrong time ☯ Deiris EmptyJeu 16 Juil - 1:49

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Septembre 2002 - Magix

Enivrée.
Par son sourire ravageur, par son regard joueur, par son air charmeur. Tu ne l'connais; pas encore, mais il t'intrigue, te captive - d'un de ces attrait indescriptible, de ceux qui n'ont pas de mots; ne trouvant leur raison qu'auprès du cœur et de ses racines, rêveuses. Indifférente à ce charme auquel tu finiras par succomber, en cet instant, c'est la chimère qu'il personnifie pour laquelle tu cèdes. L'inconnu. Charmée par l'inconnu. Par cette confiance apparente, par cette nonchalance subjuguante, par cet humour plaisant, par ce mystère enivrant. Pour tout ce que tu rêvais d'idéal - à atteindre, qu'il détenait et dont-tu n'avais encore sut te parer, t’accaparer; infante rêveuse, infante doucereuse - l'cœur abimée qui pourtant, masquait ses failles par l'espoir persistant, aveuglant. L'espoir d'à jamais être heureuse en devenant celle que tu avais toujours voulu être - cruelle déchéance qui bousillera tes espoirs, attisera tes déboires.

Regard qu'tu n'parviens à décrocher de son sourire - qui te semble si authentique; ignorante de la rareté qu'à cet instant à ses côtés, un instant simple, un instant beau; votre instant. « Mademoiselle sera amplement me satisfaire, je ne désir guère être accablée de rides avant l'heure; cher Monsieur. » Arabesques étirées en un amusement décadent, tu te joues de la bienséance ainsi que de mots - ces mots que que tu manies sagement, ces mots qui sont tes alliés, qui n'tarderont pas à te trahir lorsque tu trahiras celle que tu es. Semblant de révérence que tu esquisses, plagie, face à son salut empreint d'une politesse maîtrisée de trop pour ne pas trahir une éducation fidèle aux traditions - si seulement tu avais sut que ces traditions étaient sa damnation. Semblant de révérence qui t'fait perdre l'équilibre, tu chancelles un instant, avant d'te reprendre - le mal du pays, l'inéquation persistante avec cette gravité opposé à ton royaume. « Le poids des années que ton " madame " m'a rajoutée fait même perdre l'équilibre à mademoiselle.» Mensonge bordé d'un humour mordant, sourire trahissant ton insouciance collé aux lèvres - pas même gêner, pas même embarrasser, d'avoir manquer d'te ramasser - car t'es sereine, face à lui, au moins un instant.

« Tout est au goût de mademoiselle ici, car tout a le goût de liberté.» Ce qui t'enivres et te fait chavirer, que tu découvres et parcours; cette chimère que tu sauras faire tienne, un instant - à ses côtés, liberté idyllique que vous penseriez détenir qui causera votre perte. « Voici qui me rassure.» Sincérité tranchante - la crainte intangible que d'avoir fait le présent d'un breuvage qui aurait déplut, qui lui aurait déplut - de lui déplaire. Craintes futiles, craintes frivoles - de mal faire, de mal dire. Ce soir, seule la légèreté sera légitime à vos côtés; délaissant ces poids entravant habituellement vos actions et réflexions - poids de maux encore intangibles avec lesquels tu valses, à cette époque; en une simplicité déconcertante, outrageante. Brisure de vos chaînes qui ne sera pourtant qu'éphémère, une veine tentative assassine, meurtrière de vos espoirs ainsi que de cette liberté à jamais volée; égarée.

« Mais plutôt laquelle des deux options, Monsieur Deimos ?» Prunelles luisant d'un éclat particulier, espièglerie scintillant aux creux de tes émeraudes, tu es joueuse. Joueuse de l'inconnu, joueuse de cet inconnu. Sourire se démarquant par l'innocence le forgeant, l’insouciance le marquant - l'espiègle séduction d'une adolescente insouciante. Tu ignores pourtant la valse au sein de laquelle tu t'enlises - amitié ou ambiguïté ? L'âme joueuse, envieuse - envieuse de vivre, envieuse de plaire. Avant que vos destins ne s'entremêlent en une tragédie enivrante, le tien croiseras celui d'une autre femme - ironiquement, la sœur aînée de ton premier amour, lorsque cette dernière sera ta première relation. Brun ténébreux, brun sulfureux - Deimos. Qui ne serait le premier à découvrir les formes de ton corps, il sera pourtant le premier à effleurer les courbes de ton cœur - à te le subtiliser; dangereusement insouciante, viscéralement amoureuse. Les premiers d'un tout - le premier d'un rien; du rien que tu deviendras.

« Eh, t'moque pas !» L'air faussement outragée, exagérément scandalisée - scindée par l'amusement adolescent. Main allant s'égarer contre son épaule, un instant, afin d'le bousculer - de lui reprocher tangiblement cette moquerie qui ne t'importe que peu. « Oh, un redoublant ?» Curiosité innocente, le désir d'apprendre - d'apprendre à le connaître, lui qui te semble si intriguant. Les mots superposé sans craindre l'indiscrétion - encore étrangère à cette idée, pourtant, si il t'interrogeais sur ta mère, tu comprendrais bien rapidement ce que c'était. « Ça va, le temps n'a pas trop marqué Monsieur, il peut en être heureux.» Valse provocante au sein de laquelle tu t'enlises, humour et ironie pour précieux apparats.

Étrange et surprenant, l'instant est déroutant - appréciablement déroutant. Demoiselle à l'éclat insolente, tu es encore pleinement vivante à cet instant; offrant ce sourire qui te sera arraché par les années à qui désirait se venter d'avoir put admirer la façon qu'avait de scintiller la liberté ainsi que l’insouciance; la joie ainsi que le bonheur, d'une pureté obscène. Offrande dont-tu combles l'amant de tes nuits futurs, celui qui peindra sur ton âme le secret de sublime nuance; celles d'un amour saisissant, d'une liberté dérobée, de sentiments à la pureté déroutante. Celui que marquera ton âme de sombres tourments - ceux d'un cœur meurtrit, l'incessante interrogation assassine : pourquoi n'étais-je pas assez ?

Mais en cet instant, tu es assez. Assez vivante, assez saisissante, assez intrigante; assez indépendante. Bourgeonnement de quelque chose de transcendant, échappant encore à cet instant à la fatalité d'un destin unissant deux âmes au mauvais moment : tragédie que de vous aimez lorsque votre temps n'était pas venu; pas encore.

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