Changement de décor au sein de Magix, la neige a pris place en cette journée si spéciale : la journée de la fête de la rose. Journée de paix interdimensionnelle, aucune querelle ou guerre n'est admise selon un traité signé par tous les royaumes. La journée a tout juste commencé, organisée par tous les dirigeants de Magix, les maires, députés et la Loge, profitant de cette fête pour détendre les esprits échauffés suite aux évènements du bal. Venez vous détendre au sein de cette merveilleuse fête célébrant tous les amours existant.
Destruction des âmes x Eos & OlyrSamedi 2 septembre
Comment en était-elle arrivée là ? Alors que la vie commençait doucement à être plus simple, pourquoi a-t-il fallu que cela arrive ?
C’était une après-midi comme les autres, une après-midi que la jeune femme avait décidé de consacrer à ses frères et sœurs du pensionnat de Magix. Ceux qui ont grandi avec elle, ceux qui continuent de grandir et qui ont besoin de sa présence pour avancer et voir se dégager un avenir plus chaleureux où la peur et l’abandon n’ont pas leurs places. La brune n’était plus aussi présente qu’avant dû à sa nouvelle scolarité à Alféa. Mais ça n’a pas d’importance, tant que régulièrement elle peut leur rendre visite et participer aux tâches du pensionnat, cela leur convient à tous parfaitement. Un doux coin de paradis où la tristesse d’une vie passée n’a pas sa place.
Tous ensemble, ils ont décidé de se rendre dans le centre de Magix pour assister aux essais préliminaires avant la grande course de moto qui aura lieu au cours de la Fête de la rose. Cela se déroule dans quelques mois mais les coureurs prennent très au sérieux cet événement qui leur donnera visibilité pour la suite de leur carrière professionnelle. Eos apprécie aussi assister aux courses de véhicules volants. Elle aussi s’en sert très souvent et hésite un jour à y participer. Y assister n’a rien de choquant. D’autant plus que pour les plus jeunes, c’est la première fois qu’ils y assistent. Ils sont tout excités, et la fée des ombres ne peut clairement pas leur en vouloir. Après avoir trouvé une bonne place pour l’ensemble du groupe au bord d’un des virages de la course, le top départ est donné. Vite, des étoiles d’excitation brillent dans les yeux de tous les enfants, fascinés par la vitesse des engins volants.
Mais cette vitesse est à double tranchant. Au détour de ce fameux virage où ils sont installés, l’un des coureurs a fait une sortie de route. Son véhicule a explosé avec force sur la barrière opposée à la leur. D’une manière inexplicable, la moto a pris feu et ce dernier s’est propagé à toute vitesse dans la zone. Sans réfléchir aux conséquences d’une transformation non préparée cumulée à sa malédiction, Eos fait appel à la puissance du Charmix gagné au cours de cette difficile année pour tenter de protéger ceux qu’elle aime des flammes. Vêtue d’un haut bustier noir à manches longues accompagné d’une jupe très longue de la même couleur et de collant rayés surmontés d’une paire de bottes hautes, la brune laissa sa magie s’exprimer sans retenue pour venir en aide à la population. Les sortilèges fusent avec précision mais insuffisant pour contenir le brasier qui semble un peu plus fort à chaque minute. Très vite, les flammes s’approchent dangereusement de ses frères et sœurs, incapable de s’envoler pour les éviter. Bien vite, c’est la peur qui la ronge. Celle de les perdre, emportés par le feu incandescent qu’elle ne parvient pas à maitriser. Celle de perdre sa famille. Alors, dans un geste désespéré, elle s’interpose entre le brasier et ceux qu’elle chérit plus que tout. Mais sa présence n’arrête pas les flammes incontrôlables qui très vite grimpent sur sa peau de porcelaine pour la dévorer. La douleur est insoutenable, Eos se sent au bord de l’évanouissement.
Mais c’est à cet instant que sa magie s’est réveillée.
Son corps s’est mis à briller d’une énergie qu’elle ne se connait pas. Sans qu’elle ne le contrôle, sa magie prend le dessus et lui offre un nouveau stade de pouvoir. Une nouvelle transformation se déclenche. Sa tenue disparait au profit d’une robe évasée dans les teintes de noir, gris et bleu électrique remontant jusqu’en haut de son cou par un haut en dentelle. Ses gants gris scintillants viennent couvrir ses avants bras, ses cheveux se nattent et changent de couleur pour prendre une teinte bleutée sur certaines mèches. Enfin, des bijoux apparaissent sur ses pieds nus, finissant ce que la jeune femme finit par comprendre comme étant l’Enchantix. Transformation ultime des fées qui n’apparait que lorsque cette dernière a été prête au sacrifice ultime pour protéger ceux venant de son royaume. Transformation qui a finalement pris en compte sa famille de cœur et non son royaume de naissance.
Transformation qui allait lui apporter le pouvoir mais aussi la désolation.
A mesure que sa magie repousse enfin les flammes, aidée par un tout nouveau regain de puissance, le corps de la fée des ombres se crispe et est pris de tremblements incontrôlables. Et pour cause, elle n’a pas été la seule à gagner en pouvoir. Ava aussi, et compte bien s’en servir. Petit à petit tétanisée, elle s’interdit pourtant de craquer face à la mission qui l’incombe. Protéger les citoyens de Magix le temps que les pompiers éteignent le brasier malgré sa malédiction la rongeant un peu plus à chaque seconde. La douleur physique comme psychologique est insoutenable. Au bord de la rupture, alors que le feu s’éteint enfin, la fée des ombres se laisse retomber dans la foule puis désactive sa transformation. L’Enchantix disparait, mais pas toute la douleur associée, et tout le malheur à venir. Ava est toujours là, plus puissance que jamais, et prête à la dévorer à tout instant.
Son regard voilé par un film noir caractéristique d’un abus de sa magie, elle se mêle parmi la foule jusqu’à atteindre une ruelle déserte. Le souffle court, elle se laisse tomber contre le mur. Le corps tremblant de toute part, la tête douloureuse et le regard voilé, elle peine à tenter de se calmer, complètement dévorée par sa magie. Ce n’est que lorsqu’elle aperçoit une silhouette se joindre à elle dans ce lieu désert qu’une échappée se distingue. Un elfe qu’elle a déjà aperçu plusieurs fois cette année écoulée au cours de soirées diverses où il s’adonnait à la vente de substance illicite pour le plus grand plaisir de ses clients réguliers. Alors que la jeune femme semblait enfin décrocher, ne serait-ce qu’un peu, il semble être sa seule issue « Je…je sais ce que tu vends…je t’ai déjà vu… » La fée peine à parler, à trouver son rythme face à son corps extrêmement douloureux. Le regard noirci par sa magie, elle tente de reprendre « S’il te plait, donne-moi un truc mais n’importe quoi pour que je n’ai plus mal… » :copyright:️ DABEILLE
Nouvelle année qui venait à peine de commencer. Pas une année normale, mais une année scolaire. L’esprit ayant encore du mal à se faire à l’idée que le corps n’était plus étudiant mais bel et bien salarié. Baume doux au cœur brisé depuis l’enfance, de travailler aux côtés de la nature. Compréhension de la végétation par la nature d’elfe, l’oreille toujours attentive aux diverses requêtes florales. Moyen de soulager le vieil homme servant de jardiner à Alféa, mais également de se faire un peu d’argent légal. Même si une fois la lune haute dans le ciel, la monnaie tombait bien plus facilement, plus rapidement et sans de gros efforts, dans les poches de la veste. Mais ne vivre que des activités de vente ferait sans aucun doute attirer l’attention. Déjà que le paternel ferme les yeux sur les activités, ne voulant pas voir la réalité en face. Ce n’est pas le travail d’apprenti jardinier qui rapporte autant et permet à l’esprit de s’offrir ce qu’il désire, tout en faisant de belles économies afin de prendre son envol. Le besoin cuisant d’ailleurs de ce faire, mais avant tout d’avoir la certitude d’y réussir. L’esprit brisé ne supportant pas l’idée de devoir venir quémander de l’aide auprès du paternel dans quelques mois, une fois que les factures seront tombées. Esprit encore jeune et pourtant mâture, sous la carapace de l’impulsif et imbécile.
Soupirs poussés alors que la silhouette se trouve allongée sur le lit, le regard vissé au plafond, ne fixant aucun point précis. Pensées se tournant encore et toujours vers cette justicière masquée, ne pouvant s’empêcher de se demander si ce soir, elle allait de nouveau faire son apparition. Le cœur ne voulant pas l’admettre, mais l’attente de la voir intervenir faisait toujours battre la chamade à l’organe vital. L’esprit espérant juste un léger coup de vent, qui lui ferait perdre sa capuche, relevant ainsi le visage de l’inconnue. Bruits sourds provenant de la rue, le corps se redressant pour s’appuyer contre la vitre froide, se demandant ce qui peut bien faire hurler autant. Les pupilles attentives se portant sur un attroupement un peu plus bas, alors qu’une course de moto se déroule. Entraînement sans nul doute en vue de la célèbre fête de la Rose. Soupirs poussés, trouvant tout ça inintéressant. Détour des pas, alors que les cris changent au même instant. Le bonheur faisant face à la terreur. Esprit agile se retrouvant de nouveau la joue contre la fenêtre, alors que les flammes acérées se reflètent dans le regard choqué. Le corps agissant avant que l’esprit ne puisse avoir le temps d’avoir une pensée rationnelle. Chaussures rapidement enfilées, les talons claquant sur les marches de l’escalier avant d’ouvrir la porte, la laissant claquer avec force. Le corps parcourant les quelques mètres, bravant la foule paniquée autant que possible. Les bras se tendant après avoir repéré une petite ombre au sol, attrapant la silhouette d’un bambin en pleurs, manquant de se faire piétiner. Bras serrant l’enfant paniqué contre le torse rassurant, alors que la tête se tourne dans tous les sens pour trouver les parents. Mère semblant inquiète au loin, le corps se dirigeant donc vers cette dernière. Femme hurlant en voyant son enfant, l’arrachant presque des bras sauveurs. Aucun mot prononcé semblant à un remerciement, agaçant fortement l’esprit. « Dîtes pas merci surtout. La prochaine fois, avant de sauver votre peau, vérifier que votre gamin vous suit au moins. Si je n’avais pas été là, il aurait fini en crêpe. Et croyez-moi, les crêpes sont meilleures avec du sucre ! Mais non non, ne me remerciez pas, pas la peine ! » Agacement et ironie perçant le son de la voix, alors que les pompiers arrivent, mettant ainsi fin au brasier. Soupirs poussés, alors que la silhouette se détourne, reprenant la ruelle qui mènera au domicile. Les mains dans les poches, le regard est attiré par une silhouette assise sur le sol, ne semblant pas être au meilleur de sa forme. La voix l’interpelle et la tête ne peut s’empêcher de vérifier qu’ils sont seuls. Le cœur n’ayant pas trop envie que tous les habitants soient au courant des activités illégales. Pas s’avançant vers la demoiselle avant de s’accroupir. Regard de la brune étant noircit, abus de magie sans nul doute. L’envie presque tentante de lui donner, mais la douleur ne ferait que revenir au bout de quelques heures. Mauvaises idées, sans nul doute. Main se posant sur l’épaule de la jeune-femme, la tête se secouant dans un geste négatif. « Te donner quelque chose, ça serait reculer pour mieux sauter. Ça te soulagerait là, mais pas dans une heure ou deux. Ça serait donc revenir au point de départ. » L’esprit vendeur étant malgré tout rationnel, rappelant toujours les doses à ne pas dépasser pour ne pas être plus en danger que la prise de drogues ne le fait déjà. Main se portant sur le coude de la jeune fée, afin de l’aider à se redresser. « Allez viens, relève-toi. J’vais t’aider à marcher, même si tes yeux font flipper et qu’on dirait un démon. » Rire s’échappant des lèvres pour alléger l’atmosphère, alors que les deux corps avance à vitesse d’escargot. « Même ma grand-mère voir une limace, avancerait plus vite que toi. » La langue n’étant jamais rangée dans la poche, malheureusement. Main se portant sur la poignée de porte, avant de diriger la demoiselle vers la cuisine, la laissant s’installer sur une chaise. Pas se tournant pour aller chercher deux bières fraiches, avant d’en faire glisser une sur la table, pour l’inconnue. « Cela t’aidera plus. Au fait, moi c’est Olyr, santé ! » Canette portée aux lèvres pour prendre une bonne lampée.
Destruction des âmes x Eos & OlyrEos en a connu des douleurs dans sa vie, un peu sur tous les plans. Les douleurs psychologiques d’abord. Celle d’être rabaissée en permanence, rejetée comme si elle était le pire monstre existant, ramenée en permanence aux circonstances de sa naissance affreuse et à ses pouvoirs pouvant engloutir dans l’obscurité la plus profonde avant même d’avoir passé les dix ans jusqu’à finir par un abandon pur et simple seule sur Magix, loin de ses quelques repères sur Solaria. Les douleurs psychologiques ont continué après la mort d’Avada et le début de la malédiction. Douleur de sentir l’esprit de la sœur perdue s’immiscer dans le sien pour tenter d’en prendre possession. Douleur indescriptible mais qui a failli faire perdre pieds à Eos plus d’une fois après l’incident. Physiquement, les difficultés liées à la malédiction l’ont beaucoup atteinte dans l’usage de ses pouvoirs plus douloureux que jamais. L’instant où le fragment d’Avada l’a atteinte a été le plus douloureux de toute sa vie. Cet instant où on lui a arraché son ombre par la force, pour la remplacer par celle de la fille qu’elle a tuée.
A côté de ça il y a eu des petites victoires. Grâce aux soutiens de ceux qui sont restés à ses côtés, la fée des ombres a commencé à revoir la lumière au bout du tunnel. Obtenir le Charmix a été l’une de ces victoires au cours de laquelle elle a accepté sa nouvelle condition et ses nouvelles faiblesses pour continuer d’avancer. Les voix d’Ava se font faites moins présentes, le contrôle sur ses pouvoirs plus simples, et l’espoir de vivre avec ce qu’elle avait fait revenait enfin.
Mais plus les minutes passent et plus Eos réalise que l’Enchantix a eu l’effet contraire du Charmix sur la malédiction. Là où le Charmix a calmé, l’Enchantix a exacerbé. Exacerbé la puissance d’Ava et de la malédiction. Chacun de ses muscules la fait souffrir, provoquant des tremblements incessants dans tout son corps. Sa tête va exploser, paralysée par l’essence d’Avada devenue encore plus puissante qu’autrefois. Pour l’instant elle ne parle pas directement, mais elle sait que tôt ou tard cela viendra, que ses mots résonneront à nouveau dans sa tête, et que le pire ne sera plus derrière elle mais devant.
Ce garçon qu’elle a déjà aperçu à de multiples reprises au cours de ces mois d’errance qui ont suivi l’incident est peut-être la seule de calmer son corps meurtri l’espace d’un instant. Ces nuits où seuls les plaisirs du corps et de la chair avaient leur place, l’elfe était toujours là, tendant la main à ceux qui savaient lui offrir en retour. Main révélant multiples substances que la brune connait bien pour presque toutes les avoir essayées sans jamais tomber viscéralement dedans, se refusant à s’abandonner à ce qu’elle considérait comme un terrible danger. Mais en cet instant, seul son corps meurtri parle et réclame qu’on lui apporte de l’aide. Aide que le jeune homme ne veut pas lui offrir. « Depuis quand refuses-tu de vendre à ceux qui te le demandent… » voix cassée, à peine audible dans la ruelle déserte alors que l’elfe s’empare du bras de la jeune femme pour l’obliger à se relever. La brune souffre terriblement, chaque contact sur sa peau lui rappelle ce qu’elle est en train de subir. Une sorte de transformation. « Je suis peut-être un démon t’en sais rien… »
Les remarques qui se veulent amusantes fusent sur l’incapacité d’Eos à marcher sans assistance. Son corps meurtri l’en empêche, paralysé par le contre coup de cette transformation Enchantix non anticipé. Ils finissent par regagner une maison tout ce qu’il y a de plus simple où l’elfe la dépose sur une chaise. Ses mains tremblent, la douleur ne s’arrête pas mais elle sent le voile noir sur ses yeux se lever petit à petit, signe que la magie qui envahissait son corps est en train de se dissiper. Il n’en restera que les douleurs pour les quelques heures à l’avenir. Mais la fée des ombres ne s’attendait pas à ce que le garçon lui offre une bière. L’alcool contre la drogue, un crédo qu’elle connait et qu’elle pas hésité à utiliser encore et toujours jusqu’à aujourd’hui. Eos ne peut s’empêcher de laisser échapper un rictus « Tu es sérieux ? » Visiblement oui, l’elfe ouvre sa cannette et en bois une gorgée tout en se présentant. Alors le dealer des soirées sombres de Magix s’appelle Olyr. Doucement, la fée des ombres pose ses mains sur sa cannette et constate qu’elles tremblent encore trop pour l’ouvrir « Je suivrais ta drôle d’initiative, quand mon corps me laissera une minute de répis » Mains serrant vivement la canette pour tenter d’en calmer les tremblements sans pour autant pouvoir la mettre à la bouche. La bière n’est pas un alcool bien fort, pas sur qu’il calme la fée des ombres. Pour autant, l’elfe semble déterminé à l’aider à sa façon, sinon il l’aurait laissé dans la ruelle. Mais son comportement l’intrigue « Tu me fais rentrer chez toi comme ça, moi une fille aux yeux de démons comme tu le dis qui te réclame de la drogue pour la calmer. Tu ne poses pas plus de question Olyr ? Moi c’est Eos, pour ton information ». :copyright:️ DABEILLE
Sujet: Re: Destruction des âmes Mer 14 Oct - 11:04
Destruction des âmes.
Elyr.
La vente de substances illégales permet sans nul doute, de se remplir facilement les poches. Mais pour l’esprit, c’est un moyen d’échapper à la douleur rongeant le cœur depuis la plus tendre enfance. L’abandon de la mère n’a jamais été facile à accepter, malgré un père se montrant plus que protecteur pour se montrer toujours présent. Bras attrapant la fée pour l’aider à se redresser, après le refus de lui vendre quelque chose. Certes cela fait une perte d’argent. Mais l’esprit se montrant malgré tout réfléchi et en vue de la situation, la drogue n’aidera nullement à se remettre sur pieds. Proposition bien que semblant d’ordre dissimulé, la voix raisonnant pour lui donner les directives à suivre. L’aider semble important pour l’esprit, alors que d’ordinaire, le cœur se montre fermer ne voulant plus aucune attache. Rire s’échappant des lèvres face à la question presque inaudible de la demoiselle. « Quand je juge que ça pourrait se montrer plus dangereux que nécessaire. » Une moue crispée et souffrante s’affiche sur le visage de la fée, mais la main ne lâchant pas son bras pour autant afin de la remettre debout. Nouvel éclat de rire raisonnant dans la ruelle, en vue de sa réponse. Le sens de l’humour de la brune ne semblant pas être altéré malgré son état, chose qui est une bonne chose. Puis le cœur appréciant qu’elle ne s’est nullement vexée des mots prononcés quelques instants plus tôt, alors que le but n’était que celui de détendre l’atmosphère et de l’éloigner par le rire de ses souffrances. « Un petit démon blessé alors. Alors en route, mauvaise troupe ! » La main ne la quittant pas un seul instant, ne voulant pas qu’elle s’écroule une nouvelle fois dans la rue. Les deux corps en mouvement, mais les pas avançant à vitesse escargot. Commentaire s’échappant des lèvres une nouvelle fois, petite pique qui ne se veut nullement blessante. Silhouettes arrivant devant la maison familiale. Main déverrouillant la porte d’entrée, entrant la demoiselle vers la cuisine pour la forcer à s’asseoir sur une des chaises. Une fois l’esprit certain qu’elle ne tombera pas, les pas se détournent pour aller chercher deux bières au frais. Epaules se haussant, alors qu’un sourire s’affiche sur les lèvres. « Evidemment, pourquoi ? Je suis toujours sérieux, tu sais. » Canette glissant sur la table, alors que la voix raisonne pour se présenter, avant d’avaler une gorgée de la boisson fraîchement sortie. Sourire s’affichant sur les lèvres face à la réponse de la jeune-femme, alors que la tête fait un mouvement par la positive. « Aucun souci prends ton temps, on n’est pas pressés. Il y a d’autres bières dans le frigo au besoin. » Yeux se détournant de sa silhouette, pour lui laisser le temps de se reprendre. Aucun jugement, mais la connaissance de cette sensation d’être mal, et l’esprit ne désirant pas qu’elle se sente coupable d’avoir été dans un état de faiblesse. La voix de la fée raisonnant avec un peu plus de vigueur depuis la rencontre, alors que les prunelles bleues se posent une nouvelle fois sur elle. « Enchanté Eos. Et non je ne vois pas pourquoi je devrais poser des questions. Si tu veux m’expliquer ce qui s’est passé, je t’écouterai. Si tu ne le veux pas, je ne te forcerai pas. Mais une chose est sûre : ce n’est pas aujourd’hui que tu auras de la drogue. Ça ne t’aidera pas. » Puis pour une raison étrange, l’esprit ne voulant pas être responsable de l’addiction aux substances illicites de la fée. L’aide pouvant se faire par d’autre moyen, comme l’écoute par exemple. « Puis n’est pas un vrai démon en plus. Tes yeux redeviennent bruns comme à l’accoutumée je présume. Donc ça va, je n’ai pas accueilli le diable chez moi ! » Rire raisonnant, avant d’avaler une nouvelle gorgée de la boisson. Pas se tournant vers les placards après avoir posé la canette sur la table, regard se tournant vers Eos. « Biscuit à la fraise ou au chocolat ? Il faut que tu reprennes des forces donc tu n’as pas le choix d’accepter. » Ton ne laissant pas de place à la discussion. Paquet vidé dans une assiette, alors que le corps vient s’asseoir juste à côté d’Eos, après avoir posé les gâteaux sur la table. « En tout cas, tu as fait preuve d’un grand courage. Tu as sauvé sans nul doute plusieurs vies aujourd’hui, tu peux en être fière. Tout comme tes parents je suppose. » L’esprit ne sachant pas encore qu’il venait de faire une belle gaffe.
Sujet: Re: Destruction des âmes Ven 16 Oct - 20:11
Destruction des âmes x Eos & OlyrCe garçon était drôlement étrange. D’abord il trouve une jeune femme en crise pour une raison inconnue dans la rue. Ensuite, alors qu’il est dealer, il refuse de lui vendre quelque chose pour calmer ses douleurs, sous prétexte que cela ne ferait que retarder l’échéance. Après ça, et ce malgré son regard noir comme celui d’un démon, il la porte jusqu’à chez lui sans se méfier une seule seconde. Enfin, il lui tend une bière pour taper la discussion. Décidemment, Eos a affaire à un garçon clairement pas banal. Mais cela vaut peut-être mieux. Car la fée des ombres n’aurait pas supporté qu’on la prenne ne serait-ce qu’une seule seconde en pitié. En aucun cas elle ne mérite la pitié de qui que ce soit. Parce que tout ce qui lui arrive, elle l’a mérité. Enfin ça c’est ce qu’elle se dit.
Mains contre sa canette tandis que l’elfe en boit déjà quelques gorgées, la brune prend conscience que ce n’est pas tout de suite que les douleurs vont cesser et que son corps va arrêter de trembler. Si elle parvient à se maintenir assise sur une chaise et appuyée contre la table, Eos ne peut pas stopper le mouvement frénétique de ses mains sans les forcer à se poser un instant. Une idée lui vint alors « Sinon, tu n’aurais pas une paille ? Je sais c’est pas très glamour mais je crois que c’est la seule manière de profiter de la boisson que tu m’as si gentiment offerte ». La fée des ombres ricane à moitié. Une paille pour un jus de pomme n’aurait choqué personne. Mais pour boire une bière, voilà une configuration bien étrange. Mais la jeune femme souhaite vraiment se réfugier dans l’alcool, même si c’est l’un des moins forts existants. En attendant, la discussion se poursuit et les mots d’Olyr sont aussi honnêtes que les précédents, mais laissant la fée des ombres perplexe « Donc toi tous les quatre matins tu recueilles des gens dans la rue sans attendre la moindre explication en retour ? T’es vraiment bizarre ». Mais sa bizarrerie lui aura probablement sauvé la vie cet après-midi alors Eos essaie d’en faire abstraction pour le laisser continuer à s’exprimer « Non tu n’as pas accueilli le diable chez toi, enfin quoi que ça dépend pour qui ». La brune a conscience d’en dire déjà peut-être un peu trop. Mais trop tard, les mots sont sortis, et l’elfe interprétera ce qu’il voudra.
« Puisque je n’ai pas le choix d’accepter, au chocolat ça serait sympa de ta part ». Sans plus attendre, le garçon sort les biscuits pour les servir à son invitée forcée. Doucement, avec toute la concentration du monde, Eos tente de décrocher sa main de la cannette pour attraper le gâteau mais sans grand succès. Elle interrompt son geste, tremblant de toute façon trop pour attraper quoi que ce soit de manière décente, et repose la main sur la boisson, en espérant qu’Olyr ne relève pas. Ce qu’il a relevé en revanche, c’est son intervention de tout à l’heure. La fée des ombres nouvellement Enchantix ne se doutait pas qu’il avait effectivement assisté à toute la scène. Connaissant Magix, la brune ne se fait pas d’illusion. Demain les journaux locaux titreront quelque chose du genre « Une fée scolarisée à Alféa développe son Enchantix suite à un incendie survenue lors d’une course de moto préparatoire » ou quelque chose de ce genre en tout cas. La photo de sa transformation apparaitra en gros, prise par quelqu’un dans la foule, et révèlera au monde les nouveaux pouvoirs d’Eos. Mais ce que la photo ne pourra jamais montrer, c’est la puissance décuplée de la malédiction qui la ronge.
Cependant, Eos ne peut retenir un fou rire, ou tout du moins un fou rire nerveux suite à la dernière remarque d’Olyr. Ses parents ? Fiers ? Prise dans cette terrible ironie qui l’envahit couplée à la transformation qu’elle est en train de vivre, la fée des ombres laisse les mots s’échapper d’eux même « Mes parents ? Je crois que la seule manière de rendre fière ma mère c’est de mourir, ou encore mieux, de ne jamais avoir existé. Voilà une très bonne façon de la rendre fière » Possédée par ce léger ricanement nerveux qui ne semble pas la quitter, la brune poursuit, mais cette fois-ci les mots semblent s’éteindre d’eux-mêmes alors qu’ils quittent sa bouche « Quant à mon géniteur…. » Pas plus ne sortira de ses lèvres mais dans son esprit cette image restera gravée à jamais. Celle d’un homme qu’elle a entraperçu plusieurs fois, et dont les murmures de la Cour de Solaria ont suffi à faire comprendre à l’enfant de l’époque qu’il était son père, et qu’il avait détruit Héléna sans jamais avoir été puni.
Voyant l’air décontenancé de l’elfe, la fée des ombres se mordille les lèvres. Elle en a trop dit, et il n’avait pas à savoir ça alors qu’elle ne le connait même pas. Dans une tentative désespérée d’écarter cet instant qui n’aurait jamais dû avoir lieu, Eos se recentre sur sa remarque d’origine « Du courage, je ne sais pas. Mais les gens qui étaient là-bas, ils sont ma famille. Et ils méritent qu’on les sauve, même si pour ça je devais y laisser ma propre vie ». C’est d’ailleurs ainsi que l’Enchantix a fait son apparition. Car la brune était prête à mourir pour eux, expliquant avec plus de force la colère d’Ava. Pour eux, elle était prête à mourir. Mais pour Avada, sa sœur de cœur, elle ne l’était pas. :copyright:️ DABEILLE
Sujet: Re: Destruction des âmes Lun 19 Oct - 13:48
Destruction des âmes.
Elyr.
Le doute ne s’est pas insufflé une seule seconde dans l’esprit, alors que l’aide apportée à la brune conduit les pas vers la maison familiale. Les yeux de la fée ont beau ressemblés à ceux d’un démon, la certitude réside dans le cœur qu’elle n’est pas méchante, bien au contraire. Le regard se rappelle parfaitement l’avoir vu combattre les flammes du mieux qu’elle le pouvait, afin de protéger les enfants qui se trouvaient non loin, apeurés par le chaos régnant dans la rue. Une fois certain que l’inconnue ne tombera pas de sa chaise, les pas se dirige vers le réfrigérateur afin de lui faire glisser une bière le long de la table en bois. Certes, ce n’est pas la drogue qu’elle a demandée, mais cette boisson alcoolisée lui fera bien plus de bien qu’une quelconque substance illégale, qui ne l’aidera que pendant quelques heures. Un esprit malin malgré l’esprit vendeur, sachant quand est-ce qu’il faut dire stop à la vente. Idée drôle dans l’esprit d’imaginer quelqu’un boire une bière à la paille, mais pourtant, le corps se retourne pour chercher dans les tiroirs. « Je te cherche ça de suite, bien que je pense rire à chaque fois qu’on se croisera après, si l’occasion se présente. Boire une bière à la paille ce n’est vraiment pas une chose qu’on voit tous les jours ! » Main trouvant au même instant une paille dans le tiroir, avant de la tendre à la demoiselle. Aucun jugement ne perce le regard, alors qu’une sorte de connexion semble reliée les deux âmes. Comme si la carapace n’avait pas lieu d’être face à Eos, bien que l’esprit ignore encore pourquoi. Rire s’échappant des lèvres alors que les yeux se lèvent au ciel et que la tête se secoue dans un geste quelque peu désespéré. « Non je ne recueille pas d’inconnus tous les quatre matins. Et encore moins des gens bizarres. Mais si je suis bizarre de t’aider, alors écoute, j’en suis fier. » Parce qu’au fond de l’âme, cette dernière est persuadée que la fée a besoin d’aide. Sourcils intrigués se relevant sur le visage, en vue de sa réponse. Mais le ton ferme montrant clairement que le sujet est clos. « Tu n’es pas le diable. Le diable ne sauve pas des vies. Et comme je te l’ai dit, tes yeux sont en train de redevenir marron. » La voix ne voulant pas entamer un débat à ce sujet. Silhouette se détournant pour farfouiller dans les placards, à la recherche de quelques gâteaux pouvant l’aider à reprendre des forces, sans qu’elle ne puisse discuter à ce sujet. « Va pour le chocolat alors ! » Main attrapant la bonne boîte avant de mettre son contenu dans une assiette et de la tendre à la fée des ombres. Le regard ne la quittant pas, les pupilles voient bien qu’elle n’arrive pas encore à attraper un gâteau en vue des tremblements qui gagnent encore son corps. Aucun commentaire de lancer pour ne pas la mettre dans l’embarras, alors que le sujet de relance se fait en rapport avec son intervention de tout à l’heure. Mais en voyant le rire nerveux qui raisonne dans la pièce, l’esprit comprend immédiatement que les bons mots n’ont pas été choisis. L’écoute se fait et la détresse que ressent la jeune-femme, transperce le cœur meurtri depuis des années. Carapace se fissurant, comprenant parfaitement l’abandon qu’elle semble avoir au fond de son être. Pas tournant autour de la table pour venir prendre place à côté d’elle, alors que la main ferme se pose sur la main tremblante de la brune. « C’est pour toi que tu dois être fière, pas pour les autres. Tu as sauvé ta famille. Pas celle qu’on t’impose à la naissance, mais celle que tu t’aies choisi, que tu t’aies construit. » En tout cas, c’est ainsi que l’esprit ressent les choses, surtout en vue de la situation familiale qui semble similaire tout en étant différente. Voix reprenant alors que la carapace forgée se fissure un peu plus à chaque mot prononcé. « Je comprends le sentiment que tu ressens envers ta mère. La mienne m’a abandonné sans aucune explication, alors que j’avais deux semaines. Elle a brisé le cœur de mon père par la même occasion. Au moins, toi, tu sais ce que ta mère éprouve à ton égard. Moi ? Aucune idée, mais sûrement la même chose vu l’acte lâche dont elle a fait preuve. » Regard ne quittant pas la table, alors que l’enfant brisé demande juste à sortir de cette carapace tellement bien ficelée depuis toutes ces années. « Et pour ton géniteur, il ne reste que ça. Tu ne dois pas lui accorder de l’importance, alors que lui, en a fait de même. Tu dois vivre ta vie pour toi et être fière de toi. Ta propre fierté personnelle sera toujours plus belle et importante, que la fierté que tu pourras voir dans les pupilles des autres. » Esprit solitaire s’exprimant, alors que la vérité est juste que le cœur se sent proche de cette âme qui semble tout aussi brisée de manière différente et pourtant, similaire.
Sujet: Re: Destruction des âmes Lun 26 Oct - 22:17
Destruction des âmes x Eos & OlyrLa fée des ombres ne put retenir un léger rire face à la remarque de l’elfe. Oui il rira, et il aura bien raison. Parce que boire une bière à la paille est bien la chose la plus ridicule qui soit. Mais dans ce contexte bien spécifique, elle semble trouver une légitimité. Une fois l’objet récupéré, Eos le place doucement dans sa canette pour ne pas la renverser avant d’en aspirer quelques gorgées. C’est de la bière bon marché, mais elle est largement suffisante pour se rafraîchir la gorge et se convaincre mentalement que cet alcool peu fort sera suffisant pour calmer ses maux actuels. Les mains toujours accrochées au récipient, la brune ne parvient plus à s’en décrocher, comme une bouée de sauvetage face aux spasmes douloureux envahissant toujours un peu plus fort son corps meurtri.
Son cœur se sert douloureusement à mesure que la fée comprend pourquoi la malédiction s’est renforcée à l’apparition de l’Enchantix. La raison était évidente, devant ses yeux depuis tout ce temps. L’Enchantix, c’est le sacrifice ultime pour sa famille. C’est la volonté inébranlable d’affronter la mort si c’est pour empêcher celle d’un autre. Alors, pourquoi lorsque sa sœur de cœur, famille dans laquelle la brune avait enfin trouvé une place, elle n’a pas été en mesure de se sacrifier pour lui permettre de survivre ? En obtenant l’Enchantix, elle n’a pas trouvé la réponse. Mais elle a démontré sur pour ses frères et sœurs de l’orphelinat elle avait été capable de le faire, là où pour Ava, elle n’a pas pu la sauver. C’est ça Eos, tu comprends enfin à quel point tu es un monstre. La jeune femme ne put réprimer un gémissement de douleur, son visage tordu par la souffrance que sa malédiction lui impose désormais au plus profond d’elle-même, couplé à la douleur de devoir évoquer une mère qui n’en est pas une, qui ne l’a jamais considérée comme son enfant.
Le visage toujours un peu plus pâle, Eos est surprise par le geste d’Olyr. Désormais assis à côté d’elle, main dans la sienne pour essayer de la rassurer, il parvient tout juste à réprimer les quelques tremblements animant ses membres avant de s’exprimer, rappelant des choses que la brune fait déjà mais qu’il est appréciable d’entendre de la bouche d’un autre, d’autant plus d’une personne qui ne sait rien d’elle, qui n’est pas biaisé par une amitié précédente qu’il faudrait honorer. Ne parvenant pas exactement à sourire malgré son habitude, la fée des ombres se contente de l’écouter encore, déballant d’autres vérités qui le font aussi souffrir. Lui aussi n’a plus de mère. Une mère dont il ne sait rien et qu’il l’a abandonné quand il était encore tout bébé. Une mère sans visage « Je ne suis pas d’accord avec toi. Même si tu ne sais pas, tu peux toujours conserver l’espoir qu’elle ne soit pas celle que tu te décris en la comparant à ma génitrice. Toi, tu n’aurais jamais l’image gravée au fond de tes yeux de ta mère te regardant avec toute la haine du monde ». Peut-être que la fée n’aurait jamais dû dire ça. Après tout elle ne sait rien de la situation familiale de l’elfe. Mais si elle-même avait pu à un moment ne jamais connaitre le regard qu’avait Héléna sur elle, elle l’aurait fait sans hésiter.
Un autre léger rire lui échappe, ce garçon est décidemment plein de mystère et de sensibilité, particulièrement pour un dealer « Tu es un grand philosophe caché en fait. Un grand romantique. Tu sais, je ne suis partisante de comparer les malheurs des uns et des autres. Mais là où ta mère t’a laissé avec un père, ma mère m’a laissé seul à Magix. J’ai passé une partie de ma vie dans un orphelinat, avec les enfants que tu as vu tout à leur. Et pour eux, pour ma famille…j’aurais fait n’importe quoi » Comme j’aurais dû être prête à faire n’importe quoi pour toi Ava. « Mais comme je te dis, je ne suis pas là pour nous comparer et trouver lequel de nous deux à le plus souffert. Je ne sais rien de ta vie, de ton passé et de ce que ça a été pour toi de grandir sans ta mère. Alors dans cette histoire, je te donne juste mon opinion, l’opinion d’une fille qui, comme toi, n’a pas connu de mère aimante ». La brune laisse échapper un grand soupir comme pour se ressaisir, même si en le faisant elle sent avec toujours un peu plus de clarté sa malédiction la ronger. Tentant d’éloigner le sujet, Eos pose la question qui la travaille depuis qu’elle a posé un pied dans cette maison « Moi ce que je ne comprends, c’est qu’un garçon comme toi, visiblement très gentil et avenant en soit venu à dealer de la drogue. Tu n’es pas comme ces gens, sinon tu n'aurais pas hésité à m'en vendre sans te poser de questions, alors pourquoi ? » Finalement, la fée des ombres commençait peut être sans s’en rendre compte à s’attacher à Olyr.