EVENT : La fête de la rose

Changement de décor au sein de Magix, la neige a pris place en cette journée si spéciale : la journée de la fête de la rose. Journée de paix interdimensionnelle, aucune querelle ou guerre n'est admise selon un traité signé par tous les royaumes.

La journée a tout juste commencé, organisée par tous les dirigeants de Magix, les maires, députés et la Loge, profitant de cette fête pour détendre les esprits échauffés suite aux évènements du bal. Venez vous détendre au sein de cette merveilleuse fête célébrant tous les amours existant.


Winx Power est désormais fermé, merci à toutes et à tous pour ces merveilleux moments !
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 Laisses-moi t'aider | Loris

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Lorelaï H. Aberline

Lorelaï H. Aberline

Ϟ Arrivée à Magix : 01/03/2020
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MessageSujet: Laisses-moi t'aider | Loris   Laisses-moi t'aider | Loris EmptyMar 31 Mar - 15:15

La carte de nos étoiles
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID

Les rayons du soleil chatouillaient les vitres de l’école de magie pour fées. Certains profitaient de ces rayons de soleil, à l’extérieur ainsi que de cet air automnale. Ce ne fut pas le cas de Lorelaï, si elle était considérée comme une bonne professeur, elle était celle qui augmentait la difficulté de ses cours au fil des années. Elle tentait de nouvelles approches au fil des années des élèves. Elle donnait des devoirs, des réflexions et tentait. parfois, différentes approches pour un même sujet. Pourtant la blonde releva la têtes quelques instants pour observer un peu l’extérieur de sa salle, la salle où elle enseignait l’histoire de la magie. Elle observa ce qu’il se passait à l’extérieur et cela la propulsait à une ancienne époque où jeunesse et insouciance avaient leur place dans sa vie. Pourtant, et ce même aujourd’hui, Lorelaï sait qu’elle ne regrettera jamais d’avoir changer d’orientation, d’être passée de fée à magicienne.

Le changement n’aura pas été si abrupt ou si exceptionnel, il s’agissait tout simplement d’études dans le bon domaine de prédilection cette fois-ci.  Les choses semblaient plus simples, plus intéressantes. Pourtant Lorelaï ne saurait dire s’il ne s’agissait pas aussi de cette prise de maturité qu’elle avait eu après la naissance de sa fille. Il n’y avait plus que Rory qui comptait finalement à présent. Si elle avait eu des rendez-vous ou de brèves aventures, elle n’avait jamais fait rentrer personne dans sa vie, pour sa fille, elle avait mis un point d’honneur à cela qui plus est. Aucun homme en dehors d’amis proches, tel que Coda, ou encore Eden, le père de sa fille, n’avait mis les pieds dans l’un de leur logement. Perosnne, absolument personne. Cependant le fait était que, parfois, Lorelaï pouvait ressentir une certaine solitude. Certes elle avait sa fille à ses côtés ou bien Morphéa, Coda ou encore d’autres ami(e)s, mais il lui arrivait, à certains moment de vouloir être épaulée, d’avoir une aide, quelqu’un derrière elle mais elle tenait aussi à son indépendance pour le moment, se retrouvant perdu dans un méli-mélo de sentiments contradictoires.

Pourtant quelque chose vint la sortir de ses pensées, de ses rêveries vis à vis de ce temps magnifique qui se trouvait dehors, alors que la rentrée venait à peine de commencer. Un grand bruit. Elle ne sut expliquer ce que cela aurait pu être. La jeune femme était incapable de mettre le mot là-dessus. Tout ce quelle pouvait en dire actuellement est qu’il s’agissait d’un bruit perturbant et fort. Lorelaï ignorait ce qu’elle avait pu entendre un premier. Un fracas ? Du verre brisé ? Ou alors un cri ? Tout ce quelle put entendre après cela, quand il n’y eut plus de bruit fort fut un bruit de pas, comme si quelqu’un courrait. Inquiète sur l’origine de ce boucan, la blonde sortit et une jeune élève lui fonça dedans, elle ne devait être qu’en première année avec un visage aux traits si jeune et ne l’ayant jamais aperçu au sein de l’école auparavant. Lorelaï n’eut pas besoin d’attendre les mots de cette élève pour savoir d’où venait le problème, sans doute de l’opposé et la professeur avait raison lorsque la première année lui expliqua qu’une élève plus âgée avait besoin d’aide., qu’il y avait un soucis. Sans attendre de plus amples informations, Lorelaï lui ordonna de rejoindre son dortoir ou du moins de s’éloigner du couloir pour plus de sûreté. Une fois l’élève partie, Lorelaï s’approchea prudemment de l’endroit indiqué par l’élève.

Lorelaï prit la décision de faire un peu de bruit pour indiquer sa présence, il ne valait mieux pas effrayer cette élève si jamais elle était hors de contrôle, elle savait que cela pourrait causer plus de dommages qu’autre chose et ce n’était pas le but de Lorelaï en s’approchant de cette élève. Puis elle aperçut la dite élève dans une des salles, elle ne semblait pas l’avoir vue qui plus est mais Lorelaï l’avait reconnu immédiatement grâce à ses cheveux. À genoux, l’élève avait les mains blessées, Lorelaï pouvait le voir à cause de tâches rouges sur le sol et elle espérait qu’elle ne se soit pas plus blessée que ce qu’elle pouvait voir. Eris Nisara était son élève depuis trois années déjà, elle allait avoir la blonde comme professeur une troisième année mais il fallait avouer qu’Eris était complexe. Pourtant elle méritait de vivre autrement, de mieux réussir, elle en avait les capacités mais il fallait quelle travaille sur elle-même. Lorelaï essayait de l’aider mais comme avait dû le remarquer cette pauvre fille à l’instant, ce n’était pas forcément évident.  La jeune femme frappa à la porte et s’approcha prudemment, ne voulant pas brusquer son élève.

« Bonjour Eris… Puis-je entrer ? »

Même si il s’agissait d’une salle d’Alféa et que beaucoup auraient hurlé sur Eris ou l’aurait brusquée, ve n’était pas le but de Lorelaï mais plutôt d’essayer de comprendre ce qu’il était arrivé pour comprendre tout cela. Elle espérait que l’élève de troisième année se soit calmée entre temps, que cette évènement n, allait pas se reproduire une seconde fois. Néanmoins si Eris perdait le contrôle, sans doute que Lorelaï utiliserait un de ses sort d’une manière ou d’une autre afin de la protéger et de protéger les alentours.

« Es-tu blessée autre part que sur les mains ? »

Elle se permit tout de même d’avancer d’un pas, essayant de voir si son élève n’était blessée plus grièvement que cela même si elle faisait cela avec prudence, ne sachant pas encore sur quel pied elle danserait, sur quel comportement elle aurait à faire. Après tout son élève avait explosé, ne gérant pas du tout ses pouvoirs et après cette discussion elle tenterait de convaincre la directrice que ce n’était qu’un accident et de ne pas agir trop sévèrement envers cette jeune fille pour une simple perte de contrôle. Certes elle n’avait pas été la plus parfaite dans tous les domaines mais elle ne méritait point d’être punie trop sévèrement, cela ne ferait qu’aggraver la situation ou du moins pour le moment.


©️ Gasmask
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Troisième année
Eris Nirasa

Eris Nirasa

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MessageSujet: Re: Laisses-moi t'aider | Loris   Laisses-moi t'aider | Loris EmptySam 11 Avr - 2:28

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«After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. » - ootd  
L'esprit était de ces sombres dédales, sinueux croisement des temps : passé, présent et futur s'entremêlant en une valse endiablée. Multiples chemins aux airs identiques, leurs aboutissement aux différences cinglantes. L'égarement s'y faisant aisé, parvenir à se défaire de cette perdition coûtant à l'âme de ces tortueux vestiges intangibles, intelligibles. Temporalités plurielles au sein desquels tes pas se sont égarés; Eris. Égarée au sein du labyrinthe que constitue tes songes, incapable de retrouver ton chemin; piégée. Prisonnière de tes aspirations ainsi que de tes déceptions, prisonnière de tes souvenirs ainsi que de tes rires. Prisonnière de ton être.

Poupée écorchée par une espérance passé définissant présent et futur - incertain; tes visages sont multiples. Superposition troublantes de l'infante rêveuse à l'adolescente vivace à la jeune-femme brisée. Facettes diverses surprenantes, que tu as toi-même bien du mal à dominer, tentant de masquer l'affrontement faisant rage en ton essence par une indifférence désinvolte. Apparences désarçonnantes, le masque si précieux effrité par des paroles effrontés. Détresse sifflante des instants précédents perturbée par l'arrivée cacophonique d'une première année, emplit d'une bonté t'ayant révoltée. Mots cruelles dépassant tes pensées, tu fus pourtant bien incapable d'apaiser le brasier consumant ton essence. Juste retour des choses dévastateur; paroles éveillant quelques doutes détenteur d'une douleur empoisonnant ton être.

" On la laisse aux sorciers normalement." Pour demi-phrase, demi sentence assassine meurtrissant tes pensées par l'écho redondant en tes songes. Méchanceté gratuite, pour attribut meurtrier qu'elle te prête; Musa. Attribut maléfique, attribut des sorcières. Affirmation que tu ne détenais guère la bienveillance attendu de toute créature féerique, contrebalancée par l'aveu que ton attitude s'apparentait davantage à celle des sorciers. Tu agis telle une sorcière; Eris. L'agression constante, redondante. Le tout qui n'aurait pas dû autant t'ébranler, ne devrait pas autant te perturber. Simple mots ayant éveillées tes plus sombres insécurités, celles constamment oubliées, reniés, car tu t'savais incapable de les maîtriser, de les apaiser. L'incertitude de toujours pouvoir te prétendre fée. Dualité persistante, tu n'pouvais supporter qu'on te la balance ainsi, ta plus grande crainte : celle de ne plus t'avérer digne de te considérer comme créature féerique. Vicieux contrôle ayant échappés à ton étreinte éreintante, implosion de sentiments tumultueux trahit par l'explosion de cette table sous ton poing, sous ta magie. Violence pour aveu d'une amer perdition.

Tu n'parviens pas à cesser d'y penser, à ces mots. T'rejouant la scène constamment, véritable torture que tu t'infligeais délibérément - ne méritais-tu pas d'autant souffrir, par la cruauté dont-tu avais fait preuve envers la fée de la musique ? Évidemment que si, selon tes perfides réflexions. Éclats de verres jonchant tes paumes à la douleur doucereuse en comparaison de celle t'bousillant le cœur. Frustration colérique, incompréhension haineuse, répercutée sur cette table qui n'était désormais plus que débris. Surface martelée, encore et encore. Miroir déformée des coups qu't'avais toujours encaissée, des incertitudes t'mettant toujours à terre.

Rage enivrante qui n'pouvait perdurer, masquer indéfiniment l'âcre vérité - celle d'une errance âcre. Tristesse originelle muée en une sensation de vide déroutante. Larmes muettes déferlant au sein de l'âme, sombre de trop pour parvenir à s'exprimer au travers des émeraudes puritaines. État second, le tableau troublant. Présence absente, par l'âme qui s'en était aller s'égarer au sein de sombres songes. Souvenirs des tortueux mots de la matriarches s'imposant d'eux-même à l'esprit troublé. Tu finiras sorcière, que tu le veuilles ou non. Cela coule dans ton sang, ancré près de ton essence. La certitude déroutante d'une génitrice qui ne pouvait tolérer que sa descendance ne se plie à sa volonté. Tu es comme moi, Eris. Affirmation qui t'achèves par les doutes qu'elle engendre. Si ta mère t'avais tenue ces mots il y avait des années de cela, tu n'pouvais les oublier - énoncé alors qu'elle t'privait de tes ailes, pour la première fois. Monstresse forgée par les années, celle t'ayant mise au monde n'était aujourd'hui plus que haine et colère, amertume et aigreur. Incapable de te reconnaître en cette dernière, c'était pour son sang qui coulait en tes veines. Et si tu étais comme elle ?

Valse infernale trouvant sa fin en la perception d'une voix vaguement familière. A demi présente, à demi consciente - par la part des pensées accaparés par ton passé; ton regard se porte sur la silhouette au sein de l'embrasure de la porte. Me.Aberline. Elle avait vraiment été cherché quelqu'un, c'te première année damnée. Incapable de t'en offusquer, tu manques pourtant d'réaction, carcasse toujours les genoux à terres - échine ayant ployé sous l'implosion de tes sentiments. Permission que de pénétrer au sein de la salle qu'elle te demande, si sa bienveillance te touches, t'es bien incapable d'énoncer le moindre mot. Simple hochement de tête que tu parviens à lui adresser. T'as probablement l'air bien miséreuse ainsi.

Lorelaï. Enseignante qu'tu retrouvais pour la quatrième année, dont les enseignements toujours t'avais fascinée. Intrigante figure du corps professoral que t'appréciais, sans aucun doute. Semblant de familiarité avec cette dernière qui t'rassures, demoiselle apeurée de sa propre personne; empêchant la récidive d'un désarroi échappant à toute emprise. Blessée. Unique mot parvenant à t'faire revenir un peu plus à la réalité de l'instant présent, bienveillance des propos se mêlant à la tempérance des actes, pensant la dureté de l'échange précédant ayant engendré la situation actuelle.

« Oh.» Syllabe unique s'échappant de tes lèvres, alors qu'tu portais tes émeraudes à tes paumes. Impression qu'elle venait de te tirée d'une drôle de transe, bien que tu n'sembles toujours pas entièrement présente - peut-être car tu n'étais plus entière, depuis des années. « Non, nul part d'autre.» Affirmation énoncée d'une tonalité placide, unique désir que de ne pas inquiéter l'enseignante - tu n'voulais pas la tourmenter, ni même empiéter sur son temps.

Eclats de verres que tu entreprends de déloger de tes paumes, un instant, avant que ton regard ne se reporte sur la professeur. Elle ne semblait pas énervée, ni même agacée, malgré le désordre que t'avais engendré. Uniquement concernée par ton état, probablement. Cela t'es étrange, infante solitaire qui n'partageait que trop peu ses tourments - intériorisation damnée. « Ça va allez, vous savez.» Certitude déroutante au vu du tableau chaotique, tu n'as pourtant pas l'air inquiétée ni même troublée - vidée de trop pour cela, impression troublante que de n'être que la spectatrice de cette scène. Certitude que cela allait, qu'elle pouvait te laisser. Ça va allez, ça doit aller. Si tu le répétais suffisamment de fois, peut-être que cette douce illusion finirait par devenir réalité.


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Lorelaï H. Aberline

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MessageSujet: Re: Laisses-moi t'aider | Loris   Laisses-moi t'aider | Loris EmptyMar 19 Mai - 14:55

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Situation délicate, Lorelaï marchait actuellement sur des oeufs actuellement avec son élève c’était un fait. Elle ne savait pas réellement quoi faire. Elle n’avait pas réellement d’aptitudes particulières dans le domaine de l’éducation. Tout ce qu’elle savait sur les enfants et leur éducation lui provenait de l’éducation qu’elle avaitdonné à Rory et les quelques années d’enseignements. Eris Nirasa n’était pas sa première élève perturbée non ou avec quelques soucis avec de vieux démons la hantant, néanmoins elle n’en restait pas moins importante, au contraire. Elle avait compris avec e temps qu’il valait mieux discuter calmement en essayant de faire en sorte que personne ne soit blessée ou du moins pas plus que nécessaire. Même si elle avait quelques blessures minimes, Eris allait bien physiquement parlant Sans doute pourrait-elle marcher si elle lui demandait ou qu’elle n’aurait aucune plaie qui pourrait s’infecter. Ceci était donc une bonne chose et une bonne nouvelle vis à vis de la situation. Sans doute que l’élève de première année qu’elle avait croisé serait quelque peu bouleversée mais au moins il n’y avait aucun blessé grave, ce qui était rassurant vis à vis de cette rentrée.

« Bien, au moins tu n’es pas blessée physiquement, c’est une bonne chose. »

Un potentiel problème en moins. Cependant il s’agirait plutôt de régler cet autre problème ou plutôt ces autres problèmes qui ont créé cette situation. Les dégâts n’étaient pas les plus important que l’école avait pu connaître mais il ne fallait pas que cela advienne à nouveau autant pour le bien-être d’iris que pour celui des personnes qui pouvaient l’entourer. Cela était important de régler ce problème pour qu’Eris se sente bien que ce soit au sein d’Alféa, transformée ou encore même lorsqu’elle serait en dehors de ces murs pendant les vacances par exemple ou après ses études.

Même si Eris ne semblait aps plus perturbée par ce qu’elle venait de faire ou les quelques égratignures, Lorelaï ne trouvait pas cela sain de passer à autre chose. Eris avait besoin de relâcher ce qu’elle avait sur le coeur même si la trentenaire n’avait aucune qualifications pour ce genre de choses, malheureusement. Situation qui mérite d’être méticuleuse, la jeune femme s’approcha d’iris et s’accroupit cette fois-ci, enlevant les quelques débris de verres qui traînaient là. La professeur s’installa pour être à la même hauteur que son élève, gardant ses distances pour ne pas la brusquer, elle n’avait pas besoin que l’on la colle avec ce qu’il venait de se passer.

« Je ne vais pas te faire la morale pour ce qu’il vient de se passer, je ne veux pas que tu me dises ce que n’importe quel professeur souhaiterait entendre, j’apprécierais que tu m’expliques ce qu’il s’est passé Eris… »

Lorelaï aimerait comprendre ce qu’il s’est passé. Elle n’avait pas su ce qu’il s’était passé après tout, elle avait juste vu une élève effrayée s’en aller en courant dans la direction opposée. Alors la jeune femme aimerait en avoir le coeur net, elle aimerait réellement savoir ce qu’il s’était passé pour qu’iris se mette dans cet état, ce qu’il se passait dans sa tête afin de la comprendre un peu mieux, ou du moins de comprendre cette perte de contrôle. Ce genre de perte de contrôle pouvait devenir beaucoup plus dangereux alors elle préférait agir, quitte à ce qu’elle explose à nouveau plutôt que de risquer qu’elle implose et que cela ne créé une situation que personne ne pourrait contrôler, une situation dangereuse.

Instinct maternel en éveil, Lorelaï ne venait pas en tant que professeur mais en tant qu’être humain. Eris pouvait lui dire qu’elle avait fait un bad trip elle n’en parlerait pas mais lui offrirait de l’aide. La rentrée venait à peine de commencer et elle n’avait aps fait de grand débats, elle était même correcte à son égard alors elle tentait de ne pas agir ou de parler comme un professeur mais comme un être humain lambda.


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Eris Nirasa

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MessageSujet: Re: Laisses-moi t'aider | Loris   Laisses-moi t'aider | Loris EmptyLun 6 Juil - 0:51

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«After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. » - ootd  
Égarée. Amas de voyelles t'collant à la peau, amas de consones t'bouffant le cœur. Égarée. Confusion insolente de chimères passées et présentes, perdition au sein du dédale mêlant réel et irréel. T'es qu'une môme paumée. A n'plus savoir si lutter détenait encore quelconque intérêt, ou s'tu ferais pas mieux d'abandonner. Abandonner ce rêve de gosse, abandonner cette ambition juvénile, abandonner ce à quoi t'as consacrée l’entièreté de ta vie. Abandonner c'rêve pour lequel t'as tout sacrifiée : bonheur et famille. Réflexions décadentes, enivrantes, tu n'parviens même plus à penser. Seulement à pleurer ces espérances insensées, cette innocence volée, cet idéal défiguré.  

Accablé par l'poids de tes maux, misérablement miséreuse, genoux posés au sol - comme s'tu cherchais une salvation quelconque, comme si t'implorais on ne savait trop quel dieu de te bercer de sa miséricorde. Tu n'es pas blessée physiquement. Syllabes résonnant en un écho dissonant, tandis qu'tes doigts persistent à déloger ces morceaux de verres ancrés en tes paumes - à l'image des mots t'ayant entaillés l'cœur, bousillés l'âme. Fragments de verres que, p'têtre, t'enfonces p'têtre un peu plus en ta chair avant de les en déloger - douleur bénigne, douleur qui t'permets d'ignorer celle déchirant ton essence, douleur t'permettant de pas perdre pieds - pas totalement, pas devant M. Aberline. Physiquement intact, psychologiquement meurtrit. Mais n'étais-ce pas le cas depuis des années ? N'trainais-tu pas tes réflexions assassines depuis si longtemps, qu'ton être n'était déjà plus que lambeaux ? Mascarade masqué par cette indifférence insolente.

« J'vais bien.» Que tu répètes machinalement, variante concédé dans l'espoir d'toi-même y trouver un semblant de vérité. Tu veux y croire, à ce doux mensonge. T'y dévouer, à cette perfide illusion. J'vais bien, j'dois aller bien, j'vais aller bien. Mots par lesquels tu n'cesses de meurtrir tes songes - incapable de t'accorder le moindre repos, de tolérer la moindre faiblesse. Ployer l'échine pour blasphème que tu ne serais tolérer - ça serait lui offrir cette victoire rêvée, à ta mère. D'ployer, de tomber, de sombrer - même si tu venais à te relever; afin qu'elle puisse t'entrainer en son obscurité damnée. Afin qu'elle t'fasçonne à son image. Tu pouvais pas. Tu pouvais pas lui offrir cette satisfaction. Tu devais garder la face, quitte à t'perdre en chemin. Car tu préférais encore n'être plus qu'une coquille vide, plutôt que d'lui ressembler.

A tes côtés, ton enseignante qui s'met à ta hauteur, te jauges du regard sans pour autant te juger. T'sens l'inquiétude et la bienveillance découlant de ses prunelles - émeraudes que tu y ancres en une finalité bancale. Sollicitude touchante, tu n'comprends pas vraiment sa réaction, à ta professeur. L'air maternelle bienveillant d'trop - bienveillance maternelle à laquelle t'es devenue étrangère depuis bien trop longtemps. « Pourquoi est-ce que vous ne me sermonnez pas ?» Sincère interrogation filant de tes lèvres, tonalité placide, bordé par cette indifférence agaçante. Absente. Mots posés sans que t'en ai l'air vraiment préocupé - insaisissable, seulement saisit pour la cruauté des mots passés qu'tu ne parviens à te sortir de la tête.

J’apprécierais que tu m’expliques ce qu’il s’est passé. Bonté déroutante, si de multiples émotions s'échouent en ton sein, t'restes impassible. Quelque chose en toi qui, pourtant, est touchée par ces mots précautionneux, par cette gentillesse qu'tu ne mérites même pas, par cette compréhension tacite qui t'apaises. Regard accrochant un instant tes phalanges maculés de ce carmin impur pulsant en tes veines, songeuse, mots que tu tentes vainement de rassembler avant d'ancrer de nouveau tes prunelles au sein de celles de Lorelaï. « Je me suis emportée.» Aveu à la simplicité affligeante, l'air détachée. Tonalité placide, insipide, indifférence semblant régir cette demi-confession. « On tenait un échange électrique avec la première année qui a dut vous trouvez. On s'est dit beaucoup de choses probablement blessantes Spectatrice extérieur du déluge sentimental persistant en ta cage thoracique - pour te préserver de sa rage, t'épargner de leurs hargnes; à tes émotions. , le tout a prit fin lorsqu'elle a dit que j'avais l'attitude d'une sorcière. J'ai détruis la table, je lui ai dis de partir et vous savez la suite mieux que moi.» Récit narré en une simplicité déconcertante, effarante. T'es en pilote automatique, Eris. Narre cette altercation qui t'as abimée de trop, comme si il s'agissait d'une banalité. Tournure impersonnel, absence des sentiments s'étant mêlé à cet échange marquant, mots non posés sur ces émotions qui t'ont fait imploser, exploser. Regard soutenant toujours celui de ta professeur, tu n'as pas esquissé le moindre mouvement, lui livrant simplement ce que tu pensais qu'elle attendait de toi. T'es pas là Eris, t'es plus là.

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Lorelaï H. Aberline

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MessageSujet: Re: Laisses-moi t'aider | Loris   Laisses-moi t'aider | Loris EmptyMar 28 Juil - 20:59

Laisses-moi t'aider




Magicienne qui materne, Lorelaï avait toujours souhaité être présente pour ses élèves comme elle l'avait été avec sa fille. Il s'agissait d'un but au sein de son travail depuis qu'elle avait été embauchée. Et elle tentait d'être un appui pour ses élèves, de leur apporter tout le soutien dont les élèves pouvaient avoir besoin en tout temps scolaire. Peut-être ne faisait-elle pas tout correctement, on lui avait reproché cela tout du moins, mais elle était heureuse de pouvoir perte présente pour ses élèves et que certaines d'entre elles lui en ait été reconnaissantes.

Aujourd'hui il y avait une élève qui avait besoin d'aide. Eris avait besoin d'aide. Elle n, allait pas bien, la professeur le savait pertinemment, elle le voyait et l'avait remarqué. La jeune femme aux cheveux blonds n'avait aucune idée de la vie ou même des épreuves que son élève avait traversé mais elle savait, par contre, qu'il avait forcément dû se passer quelque chose pour qu'elle redouble. Eris avait de nombreuses capacités, elle était capable de beaucoup de chose mais ce redoublement prouvait quelle se bloquait elle-même pour une raison qui était inconnue au professeur en histoire de la magie. Au moins elle n'était pas blessée physiquement, pensa la jeune femme mais elle était, sans nul doute, blessée psychologiquement et elle doutait qu'une élève de première année paniquée soit la responsable de cette blessure psychologique flagrante.

« Est-ce que cela servirait réellement à quelque chose de te sermonner ? Je ne vais pas te sermonner, tu as été suffisamment punie ainsi, te sermonner ne t'aiderait pas une seule seconde, j'en suis persuadée ! »

Lorelaï était persuadée que cela n'aiderait son élève pour deux raisons : tout d'abord elle ne semblait pas fière de son acte, ensuite parce qu'elle avait vécu au sein d'une famille où l'on la flagellait pour chaque erreur qu'elle faisait. Avec le temps elle avait réalisé qu'elle l'avait mérité par moment mais elle avait réalisé que par moment, en élevant Rory surtout, il ne fallait pas hurler ou sermonner une personne. Ce que Eris lui confia par la suite conforta la plus âgée des deux dans sa décision de ne pas la sermonner. Lorelaï vit instantanément plus clair, elle comprenait d'un coup les doutes de son élève, pourquoi elle se voyait autant angoissée par moment, pourquoi elle semblait si perdue, apeurée et parfois même vide de sens.

« Et comment décrirais-tu tes émotions à ce moment-là Eris ? Parles moi un peu de ton ressenti sur ce que tu as vécu il y a quelque instants seulement si tu le veux ! »

Lorelaï n'était pas une psychologue, elle n'était rien de ce que l'on pouvait appeler un psychologue mais elle avait ressenti ce besoin d'Eris de vouloir cacher ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle-même, Lorelaï pensait qu'il s'agissait de quelque chose d'anodin si la jeune élève ne l'avait pas remarqué, si elle avait été psychologue sans doute aurait-elle vu un sentiment de devoir se protéger mais elle ne le voyait pas, elle lui posait la question comme si elle se trouvait en face de sa fille, souhaitant que la fille aux cheveux carmin se confie, qu'elle libère réellement tout ce qu'elle avait à libérer même si la magie devait être employée à la suite de cela. Néanmoins si son élève me le souhaitait pas, la professeur ne pourrait la forcer et elle ferait ce quelle comptait faire depuis le début, ne pas lui causer plus de trouble, pas en début d'année. La jeune femme voyait pertinemment qu'il s'agissait d'une erreur, elle sentait au fond qu'Eris ne souhaitait pas recommencer, qu'il s'agissait d'un débordement d'émotions.

codage par aqua

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Eris Nirasa

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MessageSujet: Re: Laisses-moi t'aider | Loris   Laisses-moi t'aider | Loris EmptyMar 28 Juil - 23:26

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«After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. » - ootd  
A demi-consciente, à demi-présente, l'regard de ton enseignante t'prermets de pas perdre pieds. Pas totalement. D'te raccrocher à un semblant de réalité bancal, aussi instable qu'tes émotions décadentes et enivrantes. Alternance d'un salvateur silence pesant se mêlant à la douceur de mots apaisant. T'alternes entre illusions et désillusions, confuses pensées s'entremêlant en un vacarme t'rendant parfois sourde au monde extérieur - à celui qui est pourtant ton sauveur, t'permettant de réchapper de tes songes assassins, de ton univers où le carmin prédomine l'ensemble chaotique.

Élève studieuse rendu silencieuse par les ans, t'es pas la plus familière qui soit avec tes professeurs. Si bien que Me.Aberline t'surprends, par sa bienveillance désarçonnante, la chaleur d'ses mots plus aimant que ceux de ta génitrice ne l'avait été ces dernières années.  Si jamais l'idée de lui prêter quelques traits similaires à ceux des sorcières ancestrales n't'avais effleuré l'esprit, tu n'aurais pas non plus misé sur sur la simple humanité qu'elle te témoignait en cet instant - seulement humaine et mère plutôt qu'enseignante et encadrante. T'sais plus comment composer avec la douceur Eris, habitué à la violence d'tes maux ainsi que des mots de ta mère. Tu n'songes même plus le mériter, d'être considérée avec bonté; alors t'es paumée, égarée - éternellement. N'sais trop sur quel pieds danser face à l'humaine primant sur ta professeur t'faisant face. « Je sais pas.» Si ce serait utile d'me répéter une énième fois c'que je sais déjà. Que t'es incapable et instable, dangereuse et houleuse, parfois même mauvaise et amer. « C'est censée faire partie de votre job, d'engueuler les élèves lorsqu'ils font une connerie.» Nonchalance insolente, tes épaules se haussent en une indifférence surprenante - t'énonces que la vérité, ou c'qui constitues ta vérité, celle générale, incapable de composer avec tes doutes et tes idées troubles. « Personne ne m'a punis.» Personne ne m'a ressassée mon erreur, ancré la leçon que j'devrais retenir mais que je connais déjà. Ne considérant pas même tes pensées meurtrières ainsi qu'la violence désobligeante avec laquelle tu t'considères, te mutiles l'âme, est une sanction - macabre attitude adoptée au fils des ans.

Comment décrirais-tu tes émotions à ce moment-là  ? L'interrogation claquante, dont le sens peine à ébranler tes sens. Inconsciemment, tes émeraudes qui papillonnent à l'entente de ces mots - la tentative éphémère d'revenir à toi, de prêter attention à ces émotions qui t'effraies pourtant d'trop par leurs violences pour t'y heurter, t'y confronter. Parles moi un peu de ton ressenti. Nouvel éclat insolent de la bienveillance de ton enseignante - prête à se faire attentive aux déboires de ton âme. Qu'avais-tu ressentis, Eris ? Les mots t'manquent, étau enserrant ta gorge - tu sais pas Eris, tu sais pas. Tu n'sais pas ce que tu avais ressentis à cet instant-ci et tu n'voulais pas le savoir. Tu n'voulais pas savoir la violence de tes maux, énoncer la détresse de tes mots.

« Je n'sais pas.» Mots entrecoupés, haché - à l'image de tes espoirs ainsi que de tes déboires, retrouvant leur sonorité particulière entre tes lèvres, la trahison qu'doucement, tu t'extirpais de cette demi-absence salvatrice, protectrice. « Et j'veux pas savoir.» Je n'veux pas faire face à ces sentiments effrayants, à ces émotions accablantes. Tu préfères fuir, fuir comme tu l'fais toujours - fuir ta réalité assassine. « J'sais juste que j'ai perdue pieds...» Douloureusement soufflé, avoué. Que tout a échappé à mon contrôle, encore une fois.

(c) DΛNDELION
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